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le blog poilagratter

L'infanticide : une nouvelle approche.

28 Août 2007 , Rédigé par momo Publié dans #Surpopulation & décroissance

 

L’infanticide : une nouvelle approche.

 

 

 

Jusqu’en 1968 l’infanticide n’était considéré que comme une forme de régulation des naissances, de la taille des familles avec l’avortement et la contraception (Que sais-je N° 988 d’Alfred Sauvy, 1965).

Dans le Tiers-monde, l’infanticide est toujours massivement pratiqué notamment dans les zones de famine et d’ailleurs soigneusement et hypocritement caché par les ONG. Les photos larmoyantes de leurs affiches destinées à inciter les nantis que nous serions à donner des sous ne montrent que les enfants qui ont survécus parce que leurs mères savaient qu’une ONG était installée à quelques kilomètres. Dans la plupart des autres cas, la vérité fait froid dans le dos. Généralement le père, mais parfois aussi la mère, saisi le bébé par les pieds… et lui frasasse le crâne sur un rocher. Ainsi, le drame de le voir progressivement mourir de faim est évité. Ça, les ONG ne le montrent, ni ne le disent. C’était pourtant chose commune encore au XIXème siècle dans nos contrées en période de disette et des études sérieuses le relate comme celle citée plus haut.

C’était puni par la Justice, mais dans les faits Police et Juges fermaient les yeux. C’était surtout les curés qui posaient problème.

 

 

 

 Mais depuis 1966, la pilule contraceptive a fait son apparition et l’infanticide a disparu des lexiques et des concepts en tant qu’instrument de contraception, en tant qu’avortement post-natal. D’où l’hypocrisie des ONG dans le Tiers-monde sur cette question où c’est toujours le cas.

Hypocrisie aussi chez nous où cela n’est plus qu’un crime odieux puni de la peine maximale : la perpétuité.

Dans les faits, les tribunaux accordent assez facilement les circonstances atténuantes en regard de la pauvreté des coupables (hypocrisie pour nous aussi que cela. On ne fait pas de gosses quand on n’a pas les moyens de les nourrir ! Au lieu de distribuer des allocations familiales, le gouvernement aurait mieux à faire en distribuant des contraceptifs et en proposant la stérilisation gratuite.)

 

 

 

Hors 2 affaires récentes relancent le débat ? Celui du couple Courjault, des français résidant en Corée, et la semaine dernière celui d’une jeune femme d’Albertville.

Le fait nouveau réside dans le fait qu’il s’agit de familles aisées et non de miséreux.

 

 

 

Les psychiatres se sont évidemment rués sur ces affaires et mettent en exergue le « déni de grossesse ». C'est-à-dire en l’impossibilité psychologique pour une mère de prendre conscience qu’elle est enceinte, le refus psychologique de devenir mère, symptôme encore mal étudié qui frapperait  de 800 à 1 600 femmes/an en France… et dont très peu de cas aboutiraient à l’extrémité de l’infanticide.

 

 

 

L’infanticide : une nouvelle approche qui se substitue à une ancienne approche… et comme on refuse de voir l’ancienne approche… on perçoit mal l’actuelle.

 

 

 

La preuve de cette nouvelle hypocrisie nous vient de Mazarine Pingeot, pistonnée, pseudo-romancière, qui s’est « inspirée » de l’affaire des Courjault (on aurait dit « plagiat » pour n’importe qui d’autre) et dévoile sa nullité dans les colonnes du Parisien du 24/8.

Si nous sommes bien d’accord avec cette évidence lorsqu’elle déclare : « Cet acte est bien plus complexe que ce que l’on peut croire. Si une femme ne veut pas avoir d’enfant dans sa tête, elle n’assimilera pas la mort de celui-ci à un meurtre. » ; mais lorsqu’elle rajoute : « c’est pour cela qu’il s’agit de femmes sans problème apparent qui n’ont pas été remarquées pour des comportements anormaux. » ; là, on commence à tiquer.

Mais lorsqu’elle conclu : « Pour la mère, il y a un vrai déni de soi et de sa féminité. Il y a une haine de soi, tuer son enfant, c’est se tuer soi-même » ; c’est renvoyer la femme dans son rôle défini par le patriarcat une bonne fois pour toute qui est qu’elle ne sert qu’à ça ou à tout le moins d’abord à ça ; c'est-à-dire enfanter. On y retrouve le vieux couplé faussement féministe de cette vieille canaille d’Aragon de la femme, avenir de l’homme, etc…

Voila bien l’énorme importance du travail de Marcela Iacub (la N° 1 de nos femmes philosophes d’aujourd’hui) qui est de désincarcérer la femme de sa fonction imposée par le patriarcat qui est d’enfanter (et par voie de conséquence de ne servir qu’à cela dans la version intégriste du patriarcat que sont les religions, mêmes modérées).

 

 

 

 

 

 

Marcela Iacub

 

 

 

Rien d’étonnant non plus à voir les communistes (et notamment ceux qui ont infiltré le MIEL) taxer Marcela de fasciste.

 

 

 

Et pourtant, comment expliquer autrement ces nouveaux infanticides que tout simplement le féminisme continue d’avancer et qu’il faut en finir avec ce rôle obligé de la maternité pour la femme sur cette planète qui compte 9 milliards d’habitants, de consommateurs, dont une bonne ½ est producteurs, pollueurs, etc… sur cette planète qui est en train de crever de ce trop plein de gosses.

 

 

 

Ce qui est fasciste est au contraire de taxer Marcela de fasciste, de voir la femme comme dans l’affiche ci-dessous (époque Vichy).

 

 

 

 

 

 

Cette pauvre Mazarine se croit très intelligente en voulant voir une symbolique psychanalytique dans l’utilisation du congélateur alors que c’est tout simplement le moyen le plus simple d’empêcher le corps que l’on se refuse à faire disparaître comme on s’est refusé à le voir naître, de pourrir et sentir.  

 

 

 

Bon, on ne va pas refaire une lettre ouverte au Président de la République sur ce sujet, vous en avez déjà une à envoyer et à faire circuler sur le Net (http://poilagratter.over-blog.net/article-6988169.html). Mais si vous voulez faire une pétition pour que Virginie Labrosse, d’Albertville, qui vient d’être mise en examen pour meurtre avec préméditation (perpétuité) et incarcérée soit au moins libérée et mise sous contrôle judiciaire (elle ne constitue pas un danger pour la société, mais il est vrai qu’elle est un danger mortel pour le Système patriarcal d’où les accusations de fascisme des communistes patriarcaux) ; on veut bien faire circuler et répercuter la pétition.

 

 

 

On reparlera de cette affaire et par extension du vaste débat qu’il suscite et qui commence déjà, à peine lancé, à être escamoté, comme on l’a vu avec l’intervention, pour ne pas dire l’appropriation du sujet par Mazarine Pingeot venue au secours d’un Système patriarcal qui a fait d’elle, comme naguère les enfants naturels des princes et des rois, une privilégiée dispensée de l’obligation de travailler pour vivre… et ayant ainsi, contrairement à votre serviteur, tout le temps et toutes les relations nécessaires pour défendre ce p. de Système patriarcal.

 

 

 

 

 

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