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Lancement du 4ème Eté Sans Epilation
Lancement en collaboration avec le MIEL (www.ecologielibidinale.org) du 4ème ESE (été sans épilation). Cette année, nous le lançons plus tôt que prévu étant donné le thème choisi qui est en corrélation avec le 40ème anniversaire de mai 68.
Le 21/3/1968 eu lieu à l’Université de Nanterre une conférence sur Wilhelm Reich (http://poilagratter.over-blog.net/article-5842467.html), l’inventeur de la Révolution sexuelle et du Mouvement SEXPOL dont nous nous réclamons.
Le 22/3/1968 fut publié les « thèses du 22/3 » réclamant, entre autre, la liberté d’accès aux chambres des filles. C’est ainsi que commença mai 68.
C’est pourquoi nous lançons le 4ème ESE le 21 mars. Tous les autres blogs, sites et mouvement de défense du poil féminin ; et par extension, tous les mouvements tenants de la révolution sexuelle, de la SEXPOL et se réclamant de mai 68 sont invités à nous rejoindre.
Voici le programme de cette 4ème édition :
Pourquoi le 40ème anniversaire de Mai 68 est à lier avec le 4ème ESE ?
D’abord Mai 68, c’est dans l’esprit de tous les cheveux longs, déjà une histoire de poils pas coupés.
Ensuite c’est :
Le refus de la société de consommation.
L’épilation est l’exemple type d’une consommation inutile et gaspilleuse.
Le rejet du capitalisme.
L’épilation est un marché, source de profits capitalistes.
Le rejet du mode de vie bourgeois.
L’épilation est une mode bourgeoise.
L’acte de naissance de l’Ecologie dans les communautés hippies et l’opposition à toute récupération politique.
Toutes les bourgeoises (Corinne Lepage) et les communistes (Dominique Voynet) qui ont récupéré l’Ecologie s’épilent.
La pratique du Naturisme.
Il est à l’époque sauvage et libre (non encarté) et bien évidemment non épilé (naturisme rimant avec naturel) contrairement à cette quasi obligation des clubs nudistes bourgeois.
Le Rock & Folk : l’explosion de créativité musicale la plus importante de tous les temps.
La non épilation y est arborée ostensiblement comme sur la pochette « Easter » de Patti Smith.
Le triomphe du féminisme.
Au niveau du peuple, c’est vécu comme un rejet de toutes les contraintes patriarcales bourgeoises (mariage, fidélité). Chez les bourgeoises, c’est le moment où elle s’en rajoute une (l’épilation).
Certes Mai 68, c’est aussi les luttes sociales, les barricades contre le capitalisme (et la réaction, l’état policier, l’ordre moral) à Paris et contre le communisme (et la réaction, l’occupation, l’ordre moral) à Prague, le retour des anars, la drogue, la Révolution sexuelle, la non-violence.
On y rajoute aussi l’apparition d’un terrorisme d’extrême-gauche (aux antipodes de la non-violence parce que communiste trotskyste) mais il sera plutôt le fait de la décennie suivante et croîtra crescendo au fur et à mesure de la récupération (dénaturation et ridiculisation) de Mai 68 par la gauche-caviar (socialistes + communistes staliniens). Il s’agit même de falsification de l’Histoire comme la réduction de Mai 68 à Che Guevara par Olivier Besancenot. Hors, la disparition l’année précédente du leader sud-américain, si elle ne passa pas inaperçue, eut un rôle bien moins important que le mouvement maoïste totalement passé sous silence par les trotskystes.
En 1974, l’Ecologie apparaît en politique (René Dumont, quelqu’un qui justement fréquentait les maos) et le monde hippie comprend (trop tard) l’importance du combat politique. L’Ecologie est ensuite progressivement récupérée par les Verts, des communistes.
Dans les années 80, les derniers hippies irréductibles se retrouvent enfermés dans des sectes comme les raëliens. Là-aussi l’épilation s’impose au fur et à mesure de l’enrichissement (embourgeoisement) du gourou, de sa mégalomanie et de ces délires… et comme instrument de soumission de la femme. Plusieurs procès de pédophilie ont eu lieu et (où ?) l’épilation évoque la petite fille.
Dans les boîtes de nuit, le disco incarne une époque de baise industrielle, de récupération bourgeoise de la Révolution sexuelle, de sa mercantilisation dans la pornographie.
Invasion de la pratique de l’épilation parmi le Peuple, comme chez les actrices X.
Dans les années 90, apparition du mouvement anti-épilation (dès 1988 en France où ce fut le fait de l’actuel président de PàG, 1er site Internet : hairtostay.com à Seattle en 1996), notamment le Grunge, courant musical vestimentaire et anti-épilation post-hippie née à Seattle puis explosion alter-mondialiste de Seattle (encore) en 1999 où ce courant occupe un créneau.
En France, l’alter-mondialisme ou « alternative au mondialisme » est traduit (récupéré) par les communistes (José Bové, un « ancien » trotskyste) en « autre mondialisme » (ce qui ne veut pas du tout dire la même chose). Le mondialisme internationaliste communiste criminogène bien sur !
Au même moment, l’arrivée de l’islamisme (soutenu par les communistes) semble enterrer définitivement Mai 68 :
Port du voile aux antipodes du naturisme (sans parler de la mini-jupe en ville).
Soumission de la femme aux antipodes du féminisme et de la Révolution sexuelle.
Patriarcat autoritaire et brutal (adultère puni de lapidation, violence et coups, crime d’ « honneur », excision, etc…) aux antipodes du matriarcat.
Terrorisme aux antipodes de la non-violence (2008 est aussi le 60ème anniversaire de l’assassinat de Gandhi).
Collaboration bourgeoisie-islamisme où les immigrées sont une main d’œuvre à bas prix (et une source de profits) et où leur surpopulation fait grimper loyer et prix de l’immobilier (autre source de profits sous-estimée et bien plus grande)
Et bien sur épilation.
L’Eglise qui depuis Jean XXIII s’était rapprochée du mouvement hippie (et réciproquement : « Jésus-Christ était un hippie »), n’hésita pas à retourner sa veste en ralliant la réaction islamique (et Mahomet n’était pas un hippie, mais un guerrier et d’après certains auteurs, aussi un pédophile) d’autant plus facilement que l’Eglise n’apparaissait plus qu’en 2ème ligne derrière eux, contrairement aux siècles précédents où elle était en 1ère ligne.
Les sectes protestantes puritaines ne furent évidemment pas en reste.
Cette quasi unanimité réactionnaire y compris avec cette gauche-caviar prisonnière de son alliance avec les communistes permis ce qui suit :
Décennie 2000 : tour de passe-passe de Sarko (qui déteste Mai 68, logique pour un refoulé) qui se fait élire avec les voix du FN (d’autres refoulés qui n’ont compris que la moitié de ce qui précède (comme d’ailleurs aussi les communistes (eux-aussi, des refoulés) par « effet de miroir », un classique de la socio-psychologie appliquée en politique).
Les scientifiques confirment les prévisions pessimistes de 1974 en matière de catastrophe écologique imminente. Prise de conscience « molle » des masses. Récupération droite libérale et gauche-caviar du Développement Durable (à comparer avec la récupération consumériste des années 80 de la Révolution sexuelle) qui passe sous silence la surpopulation qui a pourtant carrément doublée depuis 1974.
Le mouvement français anti-épilation devient le MP1PM et fait site Internet commun avec le MIEL (mouvement de réhabilitation de W. Reich, père de la Révolution sexuelle) puis devient « Poil à Gratter » lors de la création de son propre Blog. Création et développement en commun des campagnes ESE (étés sans épilation).
Un rayon « poil » s’impose dans tous les sex-shops (il n’y a presque plus que là que l’on peut trouver des femmes naturelles).
Les droits des hits des années 68/70 tombent dans le domaine public et sont repris massivement (et gratuitement) dans les jingles publicitaires incitant les jeunes à découvrir cette époque et ses mœurs.
La mode « pattes d’éléphants » des pantalons de mai 68 redevient une mode chez les jeunes (en dehors des cités qui sont un autre monde, une autre planète).
La boucle est bouclée et le temps semble venu d’un retour aux valeurs de Mai 68. Et si ça continuait par le rejet de l’épilation ?
Certains objecteront qu’il n’y avait pas de lutte anti-épilation en 68. Et pour cause puisqu’à l’exception de la bourgeoisie, l’épilation était absente dans les masses à cette époque.
C’est pourquoi, faire de l’anniversaire de Mai 68 un thème anti-épilation relève effectivement du paradoxe. Mais c’est justement la définition du paradoxe qui n’est pas la même chose qu’une contradiction. La contradiction démolie la démonstration, le paradoxe la valide et les 7 points que nous avons soulevés démontrent, que bien que paradoxale, la lutte anti-épilation est parfaitement fondée à être présente dans la campagne du 40ème anniversaire de Mai 68.
Par ailleurs, nous recherchons une fille non-épilée sous les bras, même issue du X, pour l’affiche du 4ème ESE. En effet, les affiches des ESE précédents ne comprenaient que des slogans. Une affiche doit attirer l’œil. Il faut une photo !
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