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le blog poilagratter

Va-t-il falloir interdire la pêche sur l’estran ?

28 Mars 2011 , Rédigé par momo Publié dans #Sociétal

Va-t-il falloir interdire la pêche sur l’estran ?

 

Pour les profanes, l’estran est la partie de terrain qui est mixte entre le domaine terrestre et le domaine maritime et qui se situe entre les niveaux de marées hautes et basses. C’est un milieu très riche en espèces végétales et animales qui s’est développé là, dans des conditions de vie à la fois terrestre et maritime. C’est aussi par ce biais, avec les rivières, fleuves et lacs, que la vie à débarqué au Dévonien (-395.000.000 d’années) lorsque la couche d’ozone s’est formée et a rendu la vie possible sur la terre ferme.

 

C’est une tradition ancestrale que je pratique 2 fois par an lors des marées équinoxales, celles de plus fortes amplitudes, celles où, à marée basse, l’estran se découvre le plus loin, celles où la pêche à pied permet les meilleures prises. Je le pratique depuis l’enfance, mes parents avant moi, mes grands-parents avant eux.

C’est aussi une activité libre et gratuite, accessible à tous, et l’une des rares qui reste encore, contrairement à la pêche en rivière ou à la chasse, qui ne nécessite pas de permis. De même que la pêche en mer qui nécessite au moins un permis bateau.

 

Et bien depuis maintenant 1 an, c’est très récent, la question se pose de savoir si là-aussi il ne va pas falloir réglementer, voir interdire partiellement pour assurer la reconstitution de la ressource, comme c’est déjà le cas pour la pêche en rivière ou à la chasse.

En effet, depuis 1 an c’est l’invasion. Même hors vacances scolaires comme c’était le cas en cet équinoxe de printemps, il y avait foule. Et quelle foule ! Des barbares, il n’y a pas d’autres mots. Si l’on ne trouve pas encore beaucoup de descendants d’immigrés (pour une fois), c’est les cons que l’on connaît si bien sur ce Blog, ces cons qui ne s’engagent pas, ne soutiennent pas, même s’ils sont d’accord, même s’ils viennent par milliers pour voir des femmes poilues qu’ils ne trouvent plus dans la vie, même s’ils trouvent que tous ce que l’on dit par ailleurs dans ce Blog est vrai.

Ces cons, c’est la génération des abrutis des 20-30 ans, celle du rap, du porno et de l’épilation.

Et ils n’y vont pas de main morte. J’en ai vu s’y mettre à 3, à la barre à mine s’il vous plait, pour faire sauter des rochers et aller y chercher étrilles et autres tourteaux. Des pratiques qui relèvent plus du pillage que de la pêche.

De même quid de l’obligation de remettre le rocher retourner dans le bon sens. Les œufs de nombreuses espèces se retrouvent ainsi à l’air et meurent desséchés avant le retour de la marée. Le pire, c’est que la plupart le savent, mais s’en foutent, ou ça les gonflent. C’est le même comportement que sur la route où l’on ne prend plus la peine de faire un constat en cas d’accrochage. On se casse et démerdez-vous pour les autres.

On avait déjà vu des camions entiers venir d’Espagne faire le plein de coques, une ressource apparemment illimitée dans les plages de sable en bord d’estuaire ; mais l’estran est un zone écologiquement fragile. Par exemple, je n’ai connu les étrilles que dans les années 70. Elles avaient littéralement disparues lors de l’hiver 1955-56, un hiver bien plus froid que celui que l’on vient d’avoir. On n’avait pas vu la Seine geler à Paris depuis Louis XIV. Il a fallu 20 ans à la ressource pour se reconstituer. Nombre d’autres espèces se raréfient, y compris végétales qui ne supporteront pas longtemps de voir les rochers sur lesquels elles sont enracinées, bouleverser en permanence. Le varech (algues brunes) a presque disparus déjà, notamment les algues à cloques utilisées en thalasso.

Jusqu’à présent, l’éloignement dans le temps entre ces fortes marées permettait la reconstitution de la ressource ; mais avec le carnage que l’on observe depuis maintenant 1 an sur les côtes du Calvados, comportement de nouveaux riches puants devenus récemment propriétaires sur la côte et qui se foutent manifestement de la montée des eaux comme l’atteste la flambée des prix ; il va falloir sérieusement penser à une réglementation. Elle existe déjà du reste mais ne concerne QUE la taille minimale des prises. Elle n’est d’ailleurs quasiment pas appliquée et les barbares manifestement les ramassent aussi vu le faible nombre de petites que je croise lorsque je passe derrière eux. Jamais vu de contrôles à la sortie des plages jusqu’à présent. Les gendarmes sont bien trop peu nombreux et bien trop occupés ailleurs où la délinquance et le crime frappent maintenant aussi la campagne qui commence (ça fait pourtant assez longtemps qu’on les prévient eux-aussi) seulement à ouvrir les yeux et se met aussi à voter Le Pen… avec 30 ans de retard (trop tard ?).

Mais il est manifeste que cela ne suffira pas. Pourquoi ? Toujours le même problème : vous êtes des cons ! Mais à un point comme on n’en a jamais connu dans l’Histoire. Il suffit d’interroger les anciens. Tous le disent : « Jamais vu des cons pareils ! Si les autorités interviennent, légifères, interdisent ; ce sera entièrement de leur faute, de la faute à leur incommensurable connerie. La génération la plus conne qui est jamais existée, incapable de voir plus loin que dans une heure ». Hors c’est justement ce qui différencie l’homme (du moins l’élite évoluée) des animaux : la capacité à se projeter dans l’avenir, à voir plus loin que dans une heure. Vous êtes des cons… et rien d’autres que des animaux. Voir même plus cons qu’eux encore.

 

Sur ce Blog, on a plus que largement donné, c’est le moins que l’on puisse dire ; et une fois de plus j’invite les moins cons de nos universitaires en socio-psychologie à se servir de ce Blog pour rédiger leurs thèses* sur ces masses abruties et imbéciles, qui ne demandent qu’à se faire entuber et dont le pouvoir aurait bien tord finalement de s’en priver tellement c’est des cons ; et plus que des cons, des fumiers, des ordures, des pourris tout autant que la classe politique qu’ils préfèrent au FN.

 

*Nos anciens partenaires, ces guignols communistes, ont bien eu leurs diplômes en plagiant purement et simplement (et sans nous citer, nous « effaçant » comme Staline l’a fait des photos de la Révolution où apparaissait Trotsky) notre discours « Poil ».    

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