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le blog poilagratter

Durban 2

26 Avril 2009 , Rédigé par momo Publié dans #Politique

Durban :

 

L’échec de la 2ème comme de la 1ère conférence illustre bien le problème qui se pose avec le racisme.

D’abord, le racisme, c’est quoi ?

Quelle définition ?

 

Au XIXème siècle, un raciste était qui étudiait les races (à ne pas confondre avec un ethnologue qui étudie les cultures, productions, manifestations existentialistes des races).

 

Puis la définition évolua avec les travaux de Chamberlain en Angleterre et Renan en France… sans prendre, loin de là, le caractère discriminatoire que cela a aujourd’hui. L’Homme est différent, la race est un aspect de ces différences. Franchement, où est le problème ?

 

Puis vint Adolf. Dans Mein Kampf, il emploie le mot Volkisch pour définir sa doctrine. Dans la traduction française, ce mot est traduit par racisme. Traduction totalement impropre ! La racine Volk fait référence à la langue, au parlé. Dans ce pays qui contrairement au nôtre, n’a pas de frontières naturelles, la frontière est là où s’arrête le parlé allemand. D’où le slogan, Ein Volk, Ein Reich auquel il rajoutera Ein Führer.

Volk est là traduit par peuple au sens qu’il s’agit du rassemblement des gens qui parlent allemand et ne doivent former qu’un même peuple ; qu’ils habitent en Bavière, Prusse, Hesse, Saxe… ou Danzig, territoires sudètes ou Autriche (les linguistes et historiens me rectifieront).

 

En fait, c’est encore ces fumiers de communistes qui vont foutrent la merde et dénaturer le terme pour des raisons de propagande et lui donner la signification péjorative actuelle.

… sauf qu’en Allemagne, ça ne veut pas dire cela où chaque mot à une signification bien précise. Rassismus en serait la traduction… mais avec la définition XIXème siècle.

On ne retrouve pas non plus dans le monde anglo-saxon l’abus de langage français-communiste. Alors que dire dans le Tiers-Monde ? Chez les arabes ?

 

Comme les français (communistes) ont abusés et tronqués la traduction pour des raisons de propagande ; pourquoi les arabes n’en feraient-ils pas autant ?

 

(il convient de rappeler qu’il en fut de même avec le mot de fascisme ; étymologiquement : faisceau convergeant des forces nationales & sociales d’un pays, de droite & de gauche ; qui devint pour les communistes (et il faut dire que Wilhelm Reich n’y fut pas pour rien ; les communistes rejetèrent sa libération sexuelle et prononcèrent son exclusion du parti, mais s’approprièrent sa définition « généraliste & psychanalytique » du mot) synonyme de dictature au sens large (ce qui est très loin de la définition originelle… et dans leur cas, réversible)… et aussi une insulte)

 

Le sionisme n’est-il pas aussi une doctrine visant à regrouper dans un même pays tous les gens, non pas de langue allemande, mais de religion juive ?

Hors, si l’on rajoute le fait que pour être de religion juive, il faut être de race juive… puisque l’on ne peut être juif que de mère juive.

 

Objectivement, Mahmoud Ahmadinejad n’a pas tord sur le fond.

 

On peut pousser le raisonnement plus loin. Les sionistes disent eux-mêmes que anti-sionisme = antisémitisme. Les iraniens peuvent donc répondre, partant du fait que le sionisme est raciste… que l’antisémitisme est anti-raciste. D’où sa présence à Durban et Genève.

Le comportement de certains Juifs n’y est d’ailleurs pas pour rien. D’extrême-droite en Israël, ils sont bizarrement tous à gauche en France (BHL, Marek Halter, André Gluxmann, Anne Sinclair, etc…).

 

En France, la loi contre le racisme… ne donne même pas la définition de ce mot. Ce qui oblige les Juges à faire de la philosophie pour savoir ce que ces cons de députés (moins d’une dizaine lors de ce vote à l’emporte-pièce) ont bien voulu dire.

La plupart du temps, c’est le recours à l’arbitraire, à la supposition d’intention. Bref au crime-pensée de 1984, le célèbre roman de George Orwell… et que l’on retrouve dans l’Inquisition catholique. Super pour des Juges francs-maçons et anticléricaux… mais communistes. Et 1984 est une critique du communisme.

 

Bref, si aujourd’hui le racisme est en voie de banalisation, si les interprétations sont aussi nombreuses que contradictoires ; la faute en revient, une fois de plus, à ces criminels qui ont toujours pignon sur rue, sont autorisés le plus légalement du monde à participer aux élections, infectent nos tribunaux, sabotent nos services publics, etc…

 

Si aujourd’hui, le racisme au sens discriminatoire et infériorisant est de retour, ceux, qui tolèrent les communistes (y’en a même qui disent qu’ils auraient changé), n’ont qu’a s’en prendre qu’à eux-mêmes.

 

Lorsque le patriotisme est aujourd’hui taxé de racisme, comment effectivement ne pas comprendre que certains finissent par le devenir.

 

Quand à l’Europe et aux USA, leur boycott de Durban 2 n’est pas du à la volonté islamiste d’introduire un délit de diffamation à l’égard des religions… ce qui interdirait de fait aux athées le droit de s’exprimer.

 

Comme on le voit, il n’y a que l’enfer (nationaliste) qui est pavé de bonnes intentions. Leurs paradis religieux, franc-maçon, communiste, capitaliste, etc… n’en ont que de mauvaises et hypocrites.

 

Contrairement à Ségolène, nous, on ne sait pas trop à qui on doit demander pardon pour tous ces faux-culs. A Adolf peut-être ?    

 

  

 

 

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