Sweating, sueur, odeurs & phéromones sexuelles (5)

21 Mai 2012 , Rédigé par momo Publié dans #H2S

Transpiration, sweat, sueur, odeurs & phéromones sexuelles (5)

Vieux N° d’Union :

On en avait trouvé un pour le « Poil » (http://poilagratter.over-blog.net/article-6430679.html), une rareté puisqu’à cette époque où la plupart des femmes étaient non-épilées et rarement rasées, le fétichisme c’était l’épilation pratiquée d’abord dans les camps naturistes (et pas dans la pornographie comme faussement dit par tous les crétins qui ont écrit des livres en France jusqu’à présent sur le sujet).

Par contre, sur nos phéromones sexuelles, on trouve évidemment bien plus de N° et même bien plus qu’aujourd’hui puisqu’hier les odeurs étaient moins taboues et moins masquées qu’aujourd’hui par tous ces produits anti-odeurs, anti-transpiration mais malheureusement pas anti-connes.

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Donc voici ces 2 N° (et il doit certainement y en avoir d’autres) daté de juillet 1979 et juin 1982 respectivement (N° 85 & 120). Les articles sont intitulés « les parfums pervers » et « les odeurs sensuelles ».

N° 85 : « Du point de vue sexuel, l’odorat est le plus important des sens après le toucher ». Ça commence bien et la vue ne vient qu’en 3^ème position alors que pour le tas de branleurs que sont la plupart d’entre-vous, la vue vient en 1^ère position. Une régression due à la pornographie et qui est une des causes de votre misère sexuelle contre laquelle vous ne faites rien puisque vous ne voulez pas adhérer, militer et préférez rester seuls dans votre coin à vous branler.

Ce qui est intéressant dans cet article, c’est de dire que les femmes elles aussi sont sensibles aux phéromones… et pas les mêmes que les hommes ; rarement évoqué.

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Un dessin évocateur : après le sport, évitez de prendre une douche avant de faire l’amour.

« Les poils accentuent encore ce parfum en le retenant et en le diffusant » est-il écrit. Le lien entre poils et phéromones est ici parfaitement établi par l’auteur.

Evidemment est évoqué le fétichisme de la petite culotte usagée. On en parle évidemment beaucoup moins aujourd’hui du fait des sexes féminins rasés, cette connerie.

Evoqué aussi, l’existence d’ « experts », dont je fais partie ; capables, rien qu’à l’odeur, de savoir si une femme de l’entourage est en période fertile (une étude US de 1974 démontre d’ailleurs que la femme émet de la « copuline », c’est le nom donné à la substance qui a été identifiée dans les « petites culottes », lors de cette période) ; ou de sentir la présence d’une rousse les yeux fermés à coup sur. Côté femme, le sperme est parfois perçu comme ayant une odeur proche de celle des fameux pollens des arbres au printemps.

Tout cela est une survivance de notre passé animal qui ne concerne que les vrais mâles comme moi et les vraies femmes, les vraies femelles.

Evoqué aussi, la « signature » odoriférante unique de chaque fille (et variable suivant la période). Je suis capable de reconnaître, rien qu’à l’odeur, une fille que je n’ai pas vu (ni senti donc) depuis 20 ans.

Evoqué aussi, un fond commun d’odeurs, sorte de patrimoine génétique odoriférant, transmissible, qui fait que c’est lorqu’une adolescente s’aperçoit qu’elle sent comme sa mère, qu’elle comprend que sa vie sexuelle adulte commence.

Enfin, évoqué en final, l’odeur de l’urine pour une clientèle plus « spécialisée. »

Citons aussi les parfums artificiels, dont certains sont à base végétale de musc et (ou) d’ambre et, ce n’est pas un hasard au vu de ce que j’ai dit plus haut, contiennent des pollens.

Mais si les parfums pour homme tiennent compte des désirs sexuels des femmes, ce n’est malheureusement pas le cas de parfums pour femme qui semblent être fait, non pour les hommes, mais pour les femmes qui les portent. Comme si ces dernières pensaient qu’elles sentent mauvais sans… ou plus simplement croient les conneries de la publicité pour des produits très chers… et plus nuisibles qu’utiles au final.

N° 120 : 3 ans plus tard, alors que comme le montre la couverture, plus « débridée », les mœurs se sont libérées encore un peu plus ; paradoxalement, l’article sur le même sujet dénote un changement d’attitude. Dans l’article, la vue prend pour l’auteur la 2^ème place avant le toucher. Effectivement, le X a fait sa percée entre temps au cinéma.

Cité, la phrase de Greta Garbo à Melvyn Douglas dans Ninotchka : « Chimiquement, nous sommes déjà accordés ». Un mot a été trouvé pour cette symbiose chimique : l’osmolagnie. Combien d’entre-vous, les jeunes de la génération porno, connaissaient ce mot ?

Le changement est à l’œuvre, et pas dans le bon sens ; on met aujourd’hui plus l’accent sur les odeurs de cuisine et de bouffe et on range dans l’armoire aux tabous celles de la sexualité.

Dans cet article, c’est surtout le côté scientifique qui est abordé. Les femmes sont plus sensibles aux odeurs que les hommes… mais pas à l’aspect sociologique puisque ce sont la plupart du temps ces mêmes femmes qui fuient (ou disent fuir car où se trouve la vérité dans le discours d’une femme entre ce qu’elle pense vraiment et ce qu’elle dit pour, croit-elle, et souvent à tord, faire plaisir à l’homme) les odeurs.

Suit une longue étude sur le fait, connu, que les odeurs reste plus longtemps et précisément en mémoire que les images ; que le cerveau est capable de mémoriser 2.000 odeurs distinctes (tu peux rajouter 1 zéro voir 2, NDLR).

Aspect important de l’étude, c’est en posant la question aux personnes testées que ces dernières se sont rendues compte avec surprise de l’importance des odeurs dans leur sexualité. On a donc la démonstration du tabou, du caché, la plupart du temps inconscient, voir du refoulé.

Important, et non cité 3 ans plus tôt, l’odeur particulière émise par la femme qui a un orgasme, connue uniquement des vrais mâles évidemment.

Dessins & peintures non-épilés (7) :

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Dans le chapitre sur « les leçons d’amour », le Kama-Sutra d’Union, présent dans tous les N°, le dessin représente la plupart du temps la femme sans poils. Mais il y a parfois des exceptions.

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