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le blog poilagratter

Le Poil Politique

16 Juillet 2007 , Rédigé par momo Publié dans #Politique

Le Poil Politique

 

 

 

 

On aimerait bien à PàG que l’on nous explique pourquoi les poils sous les bras, cela pue chez les femmes et pas chez les hommes.

 

En fait, à notre connaissance, c’est la peau qui produit sueur et odeur et non ces malheureux poils. Au contraire le rôle des poils est justement de contrôler la sudation. L’épilation n’a finalement aucune autre finalité que de vendre des produits dépilatoires. Il apparaît donc bien que notre combat soit à la fois un combat féministe aussi bien qu’un combat anti-capitaliste ou encore un combat écologiste. Bref, ras le bol du déboisement, que se soit en Amazonie ou sous les bras.

 

Autre aspect, et non des moindres, l’aspect psychologique: c’est à dire le regard des autres, accusateur, inquisiteur, qui oblige tout un chacun à faire comme tout le monde. La preuve de cette logique de mouton, de ce suivisme, est que beaucoup de femmes ne s’épilent qu’en été, et beaucoup de celles qui ne le font pas, cachent honteusement leurs poils. Cela révèle assez bien l’ampleur du tabou qu’il faut absolument abattre et l’énorme travail de déculpabilisation à accomplir. Il est indéniable que les poils sous les bras sont un élément de la personnalité au même titre que la chevelure. Leurs diversités et variétés sont aussi nombreuses que pour les cheveux. Leurs suppressions sont révélatrices de la volonté d’uniformisation du Mondialisme. Notre combat est donc aussi alter-mondialiste.

 

Suivisme et Uniformisation  sont les 2 bracelets des menottes de notre esclavage.

 

 

   Si tu es un homme et préfères les femmes avec des poils sous les bras :

 

 

   Si tu es une femme et refuses de te les arracher pour faire plaisir au Système        (et l’enrichir) :

 

 

   Si tu veux être le poil à gratter qui va gêner le Système :    

 

 

   Rejoins Poil à Gratter.

 

 

 

 

Le texte de ce tract, le plus court que nous avons, celui que l’on a toujours a portée de main dans la poche, que l’on donne de la main à la main à la passante croisée dans la rue dont on suppose qu’elle n’est pas épilée, le tract de la Résistance que l’on abandonne subrepticement sur le siège du métro avant de quitter sa place, la tract que l’on abandonne sciemment à un endroit donné pour voir la réaction de celle qui le récupère et le lit ; bref, ce tract est l’un des plus intéressant et le plus ancien de nos tract.

En quelques lignes, il dit quasiment tout.

1.      L’approche humoristique qui constitue la griffe de notre mouvance et permet d’accrocher le lecteur qui dans le cas des autres formations politiques n’aurait pas été plus loin que le 1er paragraphe dans 90 % des cas. Qui fait que lors des tractages, il est le seul dont l’on n’en retrouve aucun dans la poubelle 10 mètres plus loin (sauf si le public est composé de ces connasses surblasées de bobos).

2.      La dénonciation de la peur de la confusion des sexes, bien que malheureusement, sous l’influence communiste, nos partenaires rejettent maintenant ce discours avec l’intégration de cette voie sans issue qu’est l’épilation masculine.

3.      Le rejet des arguments mensongers de la publicité.

4.      Le poil politique :

Et c’est bien l’aspect fondamental de ce discours. Car effectivement, l’on aurait pu se contenter d’en rester aux thèmes des 3 premiers points et de ne point aller plus loin.

a.       Mais déjà le 1er point fait un comparatif avec les « politiques », à leur détriment ; montre à quel point les français sont lassés des politiciens, des politiciens qui disent eux-mêmes qu’il faut faire de la politique « autrement ». Il y a plus de 20 ans que l’on a compris cela. Le discours « poil » est depuis longtemps un « faire de la politique autrement ».

b.      Le 2ème point, lui aussi, montre que l’on ne peut rester en dehors du poil politique avec l’inévitable attitude des communistes confrontés avec quelque chose qui n’est pas dans Marx et qui pourtant est manifestement de Gauche (ce qui est un crime passible du Goulag). Attitude faite à la fois d’entrisme pour détruire de l’intérieur à la manière d’un virus qui épouse la forme de la chose à détruire, pour ensuite en reproduire un clone dénaturé, vidé de sa substance, satellisé et destiné à s’auto-détruire au bout d’un certain temps comme ce fut le cas de tout les mouvements post-soixantehuitards que les communistes ont phagocyté ; ou l’attaquer plus classiquement de l’extérieur avec les mensonges anti-fascistes habituels qui font finalement le jeu des vrais fascistes.

c.       Même le 3ème point oblige à un discours « poil politique », anti-capitaliste, au moins d’une manière primitive, par la dénonciation de la publicité. Mais là, on est obligé d’aller forcément plus loin par une analyse des mécanismes publicitaires qui sont beaucoup plus complexes et sophistiqués que ceux des anciennes « réclames ».

d.      Ce qui nous amène évidemment à l’aspect psycho-sociologique. Il n’est pas « à priori » politique. Mais en faisant rentrer les militants et les mouvements pro-poils dans la Résistance à l’Occupation (capitaliste ? communiste ? publicitaire ? politicienne ? religieuse ?), à la délation, à l’ordre moral, au contrôle social ; on a quelque chose qui va beaucoup plus loin que le militantisme du FLNJ (Front de Libération des Nains de Jardins) dont j’ai été l’un des inventeurs (et oui ! on en reparlera). A partir du moment où l’en rentre dans une résistance, à fortiori de la Résistance (car c’est effectivement devenu le cas), c’est forcément politique ; et ça peut même devenir militaire.

e.       Et puis, il y a le discours directement politique auquel on arrive inévitablement : anti-bourgeois, anti-capitaliste, anti-communiste, anti-gauche-caviar/bobos, anti-écologistes « officiels », anti-féministes « officiels » ; parce que le discours « poil » est un discours de gauche, de classe ouvrière, écologiste et féministe. Au niveau paysan c’est autant un discours d’une mouvance droitière conservatiste (ferme traditionnelle où l’on préfère les femmes natures) que celui des communautés agricoles hippies et post-hippies anarchisantes (éco-fermes).

f.        C’est même un discours (pour ne pas dire une Révolution) culturel. Le poil au cinéma et dans le rock sont là pour rappeler que le discours « poil » est un discours complet qui non seulement va au-delà de la simple approche humoristique, mais en fait bien plus loin que tous les discours politiques issues des dogmatismes du passé (et dépassés).

 

 

 

Le « poil politique » dépasse tous les autres discours politiques, les dépassent et les rendent dépassés.

 

 

La publicité et même la réclame n’existaient pas à l’époque de Marx et de Bakounine. Avec la réclame, l’épilation n’était qu’une mode, un marché ; avec la publicité cela devient une norme. Ce qui caractérise une norme, c’est une obligation (particulièrement pernicieuse dans ce cas parce que non-écrite) sociétale, une contrainte collective que l’on peut rapprocher du remplacement du « Gutten Tag » par le « Heil Hitler » en Allemagne devenue nazie, totalitaire, fasciste, monocolore, uniforme et uniformisée, et suiviste.

Et c’est aussi cette dénonciation que l’on retrouve dans ce très court tract étonnamment détesté par les communistes qui l’on eu en main… parce que dans un domaine où ils se croient les meilleurs (la propagande), on a fait mieux. Il est détesté aussi, parce c’est aussi pour cela que ça en fait un tract de la Résistance et que cela fait de notre mouvement un mouvement de la Résistance.

La Résistance se manifeste rapidement et inévitablement lorsque l’Occupation est visible, palpable, bottée. Lorsque cette Occupation est plus subtile, au sens où la série « Le Prisonnier » le suggère à travers un « Village » qui est le reflet de ce que l’on est obligé d’accepter dans la vie de tous les jours ; comme dans cette série, la plupart des gens n’ont pas l’impression d’être prisonnier… sauf une infime minorité.

Attention, ce discours est dangereux, car c’est celui que l’on retrouve dans les sectes et les courants extrémistes des religions où chacune de ces minorités est persuadée d’être la seule à détenir la Vérité face à une écrasante majorité de gens qui vivent dans le mensonge, le stupre et la prévarication et qui n’ont pas eu la chance d’entendre le message du Prophète (Là, on retrouve une autre série télé où les rares élus/contactés sont promus au grade supérieur de nouveaux David Vincent chargés de convaincre un monde incrédule…).

Nous ne sommes pas une secte tout simplement parce que nous n’avons pas de Vérité, de Révélation, de Prophétie à donner en échange du Système au pouvoir ; nous sommes un mouvement politique qui, à partir du travail reconnu d’un certains nombres d’auteurs (Wilhelm Reich, Herbert Marcuse, Cornélius Castoriadis, etc…), propose une autre société à mettre en place à la place de l’actuelle qui nous mène au gouffre ; et qui en est arrivée pour survivre à mettre en place la forme de totalitarisme la plus pernicieuse et le pire fascisme que le monde est jamais connu depuis qu’il existe (fascisme au sens manipulation des masses qui dépasse de loin l’art de Joseph Goebbels, mais qui, on en convient, est effectivement fort loin de l’horreur des camps de la mort et des Goulag communistes (rappelons cependant que ces derniers existent toujours dans certains pays)).

C’est ce qui fait peut-être justement du discours « poil politique » le meilleur discours qui est jamais été inventé depuis la série « le Prisonnier » pour le démontrer.

La meilleure preuve en est donnée par nos ennemis. Nos affiches sont plus vandalisées, arrachées, lacérées que celle du FN. C’est le fait de jeunes manifestement lobotomisés, formatés, manipulés, ou victimes frustrées (surtout pour celles qui ont franchi le point de non-retour de l’épilation définitive) du Système qui se refusent à voir la réalité en face plutôt que de leurs valets à l’exception des communistes et des islamistes, grands déchireurs de nos affiches.

Exception qui est expliquée par la seule chose que ce mini-tract n’aborde pas : le tabou sexuel. Et surtout le pire tabou qui puisse être : la relation entre le sexuel et le politique, la SEXPOL que seul Wilhelm Reich su mettre en lumière et que le « poil politique » vient une fois de plus de démontrer. Le « poil politique » est même devenu le discours SEXPOL « visible » par excellence.

 

 

 

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