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le blog poilagratter

Bio-carburants : la fausse solution

11 Juin 2007 , Rédigé par maurice Publié dans #Surpopulation & décroissance

 

Bio-carburants : la fausse solution

 

 

 

Nos inénarrables écologistes communisant ou capitalisant, s’ils sont d’une tristesse à mourir pour ce qui est de leurs qualités d’invention, d’innovation en matière d’écologie, en se qui concerne la recherche de (vraies) solutions d’avenir pour sauver la planète de la catastrophe climatique qui lui pend au nez ; par contre ne manque pas d’imagination pour sauter sur tout ce qui pourrait être utilisé pour ne surtout pas parler de la surpopulation mondiale, pour offrir de fausses bonnes solutions pourvues qu’elles ne remettent pas en cause les modèles de développement capitalistes et (ou) communistes. Le cas des bio-carburants est remarquable à cet égard, de ce discours du Développement Durable, créateurs d’emplois qui plus est. Ben voyons !

Tout part d’un calcul mathématique que Marx lui-même n’aurait pas renié : le CO2 émis lors de la combustion d’un bio-carburant est égal au CO2 absorbé par la plante lors de sa croissance. Voilà une équation typiquement marxiste du type PV = PR + B (ou – P) ou PR (prix de revient) est égal à la somme du coût de la mat 1ère + celui de l’énergie + celui du travail + celui du transport + l’amortissement de l’immobilier + celui de la machine. On ne va pas faire un cours de ce que l’on trouve dans « Der Kapital » et qui est toujours parole d’Evangile pour leurs tenants alors que Charles Taylor, Henri Ford et en France, Henri Bergson ont démontré et prouvé depuis le début du XXème siècle à quel point cette équation était fausse (s’il il y aurait d’aventure des gens qui ne connaissent pas cette démonstration et si les courriels sont suffisamment nombreux (y a pas de honte à avouer son ignorance dans un monde de manipulation des esprits) on se fera un plaisir de faire un article sur le sujet, bien qu’il soit quelque peu hors sujet, ne serait-ce que pour éclairer la lanterne des rares manipulés (encore trop nombreux) qui sont encore dans les partis communistes).

Revenons à nos moutons et à nos bio-carburants ! En fait et très vite, des critiques, et non des moindres, sont apparues, et dans les rangs des écologistes eux-mêmes.

Liste des contre-arguments :

§         On ne compte pas le CO2 émis lors du transport et du raffinage de la matière 1ère.

§         Les champs destinés au bio sont de 3 types :

1.      Pris au dépend de la forêt (ce qui est notamment le cas au Brésil, 1er producteur mondial de bio-carburant) et la forêt est un puits à carbone ô combien plus efficace que la céréale bio, surtout lorsqu’il s’agit de l’Amazonie, poumon de la planète.

2.      Pris au dépend des jachères et l’épuisement des sols augmentent les besoins en engrais et pesticides… polluant. En outre, les jachères sont nécessaires au maintien de la bio-diversité.

3.      Pris au dépend des cultures destinées à notre alimentation (alors qu’1/4 de la planète n’a pas suffisamment à manger) ou de celle du bétail, ce qui entraîne un hausse des cours de ces denrées (surtout pour le bétail) et par contre coup une hausse de ces céréales et du prix de la viande pour le consommateur.

§          Ces céréales boivent beaucoup et nécessitent de pomper dans des nappes phréatiques encore vierges.

 

 

 

        Michel Griffon (de l’Agence Nationale de la Recherche) reconnaît qu’il faudrait 2 planètes pour remplir à la fois les réservoirs et les estomacs. Le chiffre exact serait plus proche de 4 ! Quels détours pour reconnaître indirectement qu’il y a surpopulation sur la planète… mais il ne l’a probablement pas fait exprès et ne s’en est probablement même pas rendu compte.

Mais le pire reste à venir. Ces truffes ont engagé un processus quasi irréversible. Depuis que les capitalistes se sont emparés de ce marché et commencent à engranger de sacrés profits avec ces bio-carburants, nulle question pour eux de faire marche arrière. Bien au contraire ! Et ce d’autant plus qu’un certains nombre de gouvernement et ministères doublent la mise, notamment Alain Juppé ; autant pour des raisons de fayotage électoraliste misant sur la naïveté et l’ignorance des masses… que du fait de leur propre ignorance (Juppé écologiste ? laissez-nous rire !).  

Ainsi, le Développement Durable, jusqu’à présent perçu par nous uniquement comme étant un pis-aller, un moyen de seulement ralentir la vitesse à laquelle nous nous jetons tête baissée dans le mur de la catastrophe climatique, en espérant que le discours de raison de la Décroissance finira par l’emporter ; ainsi le Développement Durable devient au contraire un élément qui accélère cette vitesse au lieu de la ralentir.

Bien jouer l’aveugle ! Voilà où nous mènent les « conneries » des Nicolas Hulot et consort, ces écologistes de salons, ces apprentis-sorciers vendus, soit au capitalisme comme le sus-nommé (et les Verts), soit au communisme comme José Bové (et (encore eux) les Verts).

Si la catastrophe finit par se produire, la seule place que l’Histoire leur reconnaîtra sera d’avoir médiatisé l’arrivée prochaine de la catastrophe… mais aussi de l’avoir précipité en voulant sauver le Système de croissance indéfinie (qu’il soit capitaliste ou communiste) et d’avoir rendues inaudibles les rares voies qui de René Dumont à Poil à Gratter, ont mis le doigt sur la seule cause autant directe qu’indirecte de l’excès de CO2, à savoir : la surpopulation mondiale. Système de croissance économique indéfinie qui évidemment à besoin d’une croissance démographique indéfinie. L’un ne va pas sans l’autre, et réciproquement. Ça aussi, c’est mathématique ! 

 

 

 

 

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