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le blog poilagratter

La conquête habitée de l’Espace a-t-elle encore un avenir ?

27 Juillet 2009 , Rédigé par momo Publié dans #Sociétal

La conquête habitée de l’Espace a-t-elle encore un avenir ?

 

 

En ce 40ème anniversaire de la mission Apollo XI, la conquête spatiale donne l’impression de stagner.

 

1903 : 1er vol des frères Wright où un avion s’élève de quelques mètres sur 100 m.

1969 : Apollo XI.

 

66 ans seulement, 2/3 de siècle sépare ces 2 dates… et 40 ans nous sépare de cette dernière date.

 

On pourrait donc croire qu’il y a stagnation depuis la défaite de l’URSS et plus encore depuis la disparition de la dite URSS.

 

Et aucuns rivaux notables pour les USA. L’Europe ne se lancera jamais seule dans une entreprise aussi coûteuse, le Japon non plus et la Chine vient, en mettant un homme en orbite, de prouver quelle vient tout juste d’atteindre le niveau qui était celui de l’URSS de… 1961 et de Gagarine.

 

En fait, il n’y a pas, il n’y a jamais eu de stagnation.

 

La technologie de la navette est incommensurablement supérieure à celle de ces cabines qu’étaient Mercury, Gemini, Apollo, au rivetage complété d’une soudure à peine étanche (60 litres gazeux de fuite par heure).

Mais c’est l’astronomie (les télescopes, les optiques adaptatives, les logiciels de traitement d’images) et l’astrophysique qui ont fait un bon colossal. En 1969, on ne savait pas 10 % de ce que l’on sait aujourd’hui sur l’Univers.

Etonnamment, après le bon dans les connaissances que furent les missions inhabitées (bien plus que les missions habitées) Voyager et Mariner ; c’est l’astronomie qui prit le relais.

 

L’avenir, on le voit plutôt avec une reprise des missions inhabitées plutôt qu’avec des missions habitées lunaires ou martiennes.

 

D’ailleurs les obstacles ne manquent pas. Sur la Lune, la régolite fut une calamité. La moitié des 12 hommes qui ont marché sur la Lune en sont probablement mort. C’est pire que l’amiante lorsqu’on la respire. La poussière est si fine qu’elle traverse la peau et rentre directement dans le sang avec ses métaux lourds. Aucun scaphandre existant ne lui est étanche.

 

Reste encore le problème des particules à haute énergie. Lors des missions Apollo qui se sont déroulées lors de la pleine Lune, les équipages étaient dans l’ombre protectrice du champ magnétique de la Terre. C’est aussi le cas de l’ISS. Un retour de longue durée sur la Lune et a fortiori un voyage vers Mars nécessiteront des blindages qui n’existent pas encore.

 

Bien que plus étanches que les vaisseaux précédents, le problème demeure. L’ISS a besoin d’être régulièrement ravitaillée en LO2.

 

Contrairement à Magellan au XVIème siècle, il sera difficile d’embarquer de la viande sur pied, et comme à l’époque de Magellan, tout aussi difficile de cultiver des légumes à bord.

 

Enfin, si La Lune est en permanence autour de la Terre, Mars n’est au plus près de nous que tous les 1 an ½. Et à, entre 52.000.000 et 110.000.000 de kms, au lieu de 380.000 pour la Lune. Pas de secours possible en cas de problème. La distance d’1/4 d’heure lumière rendront les communications épistolaires : ½ heure entre le départ de la question et l’arrivé de la réponse.

 

Enfin, cela veut dire vivre ensemble les uns sur les autres pendant 1 an ½. On ne sait pas encore si les équipages seront mixtes ou pas. La dimension socio-psychologique (raison de plus pour qu’on s’y intéresse en tant que reichiens) apparaît même plus énorme encore que la technologique.

 

 

 

Le seul astronaute au monde à être en prison… est une femme. On le sait, les femmes sont esclaves de leurs sens (pour celles qui savent ce qu’est l’orgasme), raison pour laquelle les religions les mettent sous cloche. La Marine n’a jamais non plus été très favorable à voir des femmes sur un bateau. Et un vaisseau spatial est comme un bateau… en pire.

 

Plusieurs cas de figure sont possibles :

 

1.      Un équipage composé que de mecs mariés : pire que les risques d’homosexualité, il y a le fait que leurs femmes risquent fort d’aller voir ailleurs. C’est le cas sur les plate-forme de forages pétrolières, mais là, les médias ont l’œil sur les astronautes et leur famille.

2.      Un équipage mixte : là, c’est le(la) partenaire resté sur Terre qui sera cocu.

3.      Un équipage composé de couples : apparemment une bonne solution. Mais ça exclura de bons astronautes dont le partenaire ne l’est pas. Et des couples d’astronautes, y’en a pas encore beaucoup. Et y’aura quand même des histoires.

4.      Un équipage composé que de mecs célibataires : pas dans la tradition du modèle américain protestant.

5.      Un équipage composé que de femmes : Pourquoi pas !

6.       Reste encore l’obligation d’y mettre des représentants des minorités raciales, que la mission n’étant pas exclusivement US, elle devra inclure des européens, des russes et des japonais ; on voit là l’ampleur des difficultés qui seront à surmonter sur le plan psychologique.

7.      Un équipage reichien de personnes sexuellement entièrement ouvertes et disponibles pour les autres : c’est évidemment pour nous la bonne solution, mais on doute que ça rentre encore une fois dans la tradition du modèle américain protestant. On imagine d’avance les délires des médias (communistes ?) s’interrogeant sur les milliards de $ investis dans une partouze interplanétaire, etc…

 

Petite parenthèse sur cette rumeur qui enfle à nouveau sur le fait que les missions Apollo ont été tournées à Hollywood et que les américains n’ont jamais marché sur la Lune. Difficile de répondre avec des arguments scientifiques qui de toute façon ne seront pas crus. Par contre, avec un argument psychologico-politique…, notre spécialité :

Exemple : pourquoi l’URSS n’a-t-elle pas reprise cette théorie ? (et il est très intéressant de constater que c’est dans la Russie non communiste et nationaliste d’aujourd’hui que cette théorie fait un tabac)

 

 

  

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