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Le viol des foules (7)
Le viol des foules (7)
L’éducation
Et on termine avec le gâteau qu’est le pire viol des foules qui puisse être : celui des enfants et des adolescents.
On a déjà vu celui de l’épilation avec les adolescentes, on ne reviendra pas dessus si ce n’est pour rajouter que la publicité s’attaque à tous les adolescents et même aux enfants.
On passera sur les poncifs de la nécessité d’une éducation destinée à amener les futurs adultes à une vie sociale en bonne intelligence avec leurs congénères, on est évidemment bien d’accord là-dessus.
Ce qui est le sujet de cet article sont tout ce que le Système rajoute en plus pour conditionner ces futurs adultes :
1. à leur statut de futurs esclaves du monde du travail.
2. à leur intégration dans une société patriarcale.
1. Commun aux capitalistes comme aux communistes, l’éducation fixe comme priorité l’insertion dans le monde de l’entreprise. C’est rappelé et revendiqué par les 2 camps dont les 2èmes rappellent systématiquement l’insuffisance vu qu’ils ne sont pas au pouvoir.
Notre position est celle de Montaigne qui souhaitait une éducation qui mette les futurs adultes en position de libre-arbitre pour leur vie future, que ce soit une intégration dans le monde du travail ou autre à leur libre choix. L’Education doit restée généraliste !
A cet égard, la réforme Pécresse (qui doit être améliorée compte tenu de cela) va dans le bon sens en transférant aux entreprises et à leur charge l’Enseignement professionnel.
L’Internat pourrait être une bonne solution pour extraire les enfants de leur environnement patriarcal réducteur. Nous préférons l’exemple de l’Islande où les parents mettent leurs enfants, garçons comme filles, à la porte dès l’âge de 15 ans en leur donnant l’adresse d’organismes qui les prendrons en charge. Ces organismes sont gérés par eux-mêmes. Les rudes conditions de vie dans ce pays ont motivés ce choix ancestral et donne aujourd’hui d’excellents résultats et une population au très haut niveau intellectuel composé d’individus autonomes et responsables et un sens de la solidarité et de l’amitié très développé.
Livré à eux-mêmes et responsabilisé, il découvre la sexualité dans le meilleur contexte possible. Ils sont aussi bien mieux armés pour assumer leur entrée dans un monde professionnel très diversifié, dans des entreprises où tout le monde, patrons compris, sont passés par là.
2. Mais le plus grave du viol des enfants et des adolescents est l’éducation patriarcale. On zappera sur les pleurnicheries des féministes avec les jouets garçons (fusils, camions, trains, avions, etc…) et filles (poupées). Ça illustre certes la volonté de différentiation que recherche le Système et le conditionnement de la fille à son future rôle de mère mais les féministes s’arrêtent souvent là… alors que c’est après que ça devient intéressant.
Le pire se trouve dans l’éducation sexuelle. En fait on n’y parle pas de sexualité et un peu (insuffisamment) de contraception. Il s’agit d’une explication uniquement biologique dont une fois de plus le but est de préparer la future mère à avoir des enfants et lui expliquer comment on fait. Accessoirement aux garçons (qui rigolent). La contraception est bien sur presque zappée. Enfin on rajoute un petit chapitre sur les MST pour faire peur de façon qu’ils ne passent pas trop vite aux travaux pratiques.
Même cette courte explication biologique est très insuffisante. L’essentiel est zappé.
Voilà un dessin d’un clitoris. On voit qu’il s’agit d’un organe bien plus grand que la seule terminaison visible encore victime de l’excision. Les sexologues comparent le clitoris à une mitrailleuse lourde par rapport au sexe masculin qui ne serait qu’un pistolet à un coup.
La femme est la seule à disposer d’un organe qui ne sert qu’au plaisir (et pas à la reproduction qui se trouve ailleurs), alors que le sexe masculin sert aussi à pisser.
C’est une puissante machine, mais lourde à démarrer, surtout la 1ère fois. Il faut un bon starter. C’est pour cette raison que bien des femmes ne découvrent, à leur grande surprise, l’orgasme que sur le tard (le démon de midi), quand elles le découvrent, ce qui n’est pas toujours le cas ; notamment parce que cela ne leur a pas été expliqué.
Voilà le dessin d’un phallus, le sexe masculin. Et là, c’est la cerise sur le gâteau de ce chapitre (et de ces 7 numéros, raison pour laquelle nous finissons là-dessus).
On distingue nettement le renflement qui se trouve à l’arrière du gland, appelé couronne. Sa fonction est de… retirer le sperme du précédent partenaire pour y mettre le sien propre à la place.
C’est un héritage manifeste légué par nos origines matriarcales et sexuelle-multipartenariales.
Un passé pas si lointain (les Etrusques existaient encore au 1er siècle de notre ère) qui fit que l’Evolution n’a pas encore eu le temps de modifier la forme du phallus.
Cette sexualité multipartenariale induite par la forme du phallus correspond parfaitement aux possibilités sus-exposées du clitoris.
Tout cela est évidemment complètement évacué de la soit-disant éducation sexuelle très patriarcale, et ce malgré l’évidence et les preuves scientifiques et historiques.
C’est le pire viol des foules qui soit ! Il est à la base de tous les autres qui en découlent.
Pour finir (et pour rire), imaginons que nous soyons, non pas évolutionnistes (tenant de Darwin), mais créationnistes. Comment pourrait-on expliquer cela dans ce contexte ?
1. Soit Dieu a créé le pénis et le clitoris de cette manière pour que nous ayons des relations sexuelles multipartenariales.
2. Soit les religions patriarcales nous racontent des conneries sur la monogamie, la fidélité (et donc l’adultère) et tous le reste ; et Moïse, Jésus (il graciera cependant Marie-Madeleine) et Mahomet sont des usurpateurs.
Important : cet exposé n’entraîne pas une obligation de la pratique de la sexualité multipartenariale, soyons clair là-dessus. Il s’agit d’un exposé des possibilités biologiques prévues par la Nature (ou Dieu) qui nous sont offertes. Les hommes et les femmes sont libres d’en user ou non, partiellement ou complètement, dans le cadre de relations librement consenties.
L’article 13 de notre Programme (en cours de rédaction et stoppé suite à la suspension du Mouvement suite à votre manque de participation) fera d’ailleurs le point (si le Mouvement redémarre et cela dépend de vous une fois de plus) sur les différentes formules de couples possibles en fonction de cela, dans le cadre d’une future société matriarcale.
En effet, cet exposé biologique ne tient pas compte, par sa nature même, des sentiments qui créent des liens préférentiels avec un(e) partenaire particulier(e). Il est bien évident que ces sentiments doivent être pris en compte. Ces sentiments n’empêchent d’ailleurs nullement les « escapades » hypocrites que l’on observe dans presque tous les couples patriarcaux et qui démontrent parfaitement que nous ne sommes pas une espèce mono-partenariale comme les loups ou les baleines.
C’est tout l’art de la manipulation dont surent faire preuve à cet égard des religions qui parlent d’Amour… pour l’empêcher de s’exprimer pleinement en utilisant ces sentiments merveilleux pour imposer le patriarcat.
Il est important d’exprimer cela. On n’est pas des tenants d’une sexualité industrielle imposée, mais d’un retour aux VRAIES valeurs d’origine de l’Humanité, qu’elle a connu dans un passé pas si lointain (assimilable au Paradis terrestre dont nous parle la Bible (mais avec la pomme en plus)), et que l’on a redécouvert brièvement lors de l’époque hippie dans le fil des idées de Wilhelm Reich, fondateur de la SEXPOL.
Merci de bien vouloir colporter ce lépidoptère.
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