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le blog poilagratter

Contre-Grenelle de l'Environnement.

25 Novembre 2007 , Rédigé par momo Publié dans #Surpopulation & décroissance

Notre Contre-Grenelle de l’Environnement.

 

 

 

 

 

Article 11 de notre Programme (http://poilagratter.over-blog.net/article-5264933.html)

 

 

 

 

 

Nous nous doutons bien que l’article 2 sur la surpopulation ne produira ses effets pour sauver la planète, et à condition d’être mis en œuvre tout de suite (ce qui est loin d’être le cas puisque personne (sauf en partie Al Gore) ne veut reconnaître que c’est la cause principale, directe et indirecte, de l’excès de CO2 rejeté dans l’atmosphère), que dans plusieurs générations. Il risque fort d’être trop tard.

Il faut donc y rajouter des mesures efficaces à plus court terme.

Nous n’inventons rien en regard de ce qui va suivre puisque cela figurait déjà au programme du MP1PM (http://mp1pm.ouvaton.org/) et est en parfaite coïncidence avec la pensée reichienne d’opposition aux idéologies d’exploitation de l’homme par le travail (capitalisme et fascismes rouges et bruns).

 

 

 

A)     Réduction du temps de travail à 2 heures par jour.

 

 

 

 

 

Les scientifiques et les écolos (Nicolas Hulot en tête) nous disent que nous émettons 4 fois trop de CO2.

La principale cause directe d’émissions de CO2… est le travail. « Travailler pollue ! ». Cela devra désormais devenir l’un de nos principaux slogans.

Outre le CO2, de nombreux autre polluants sont émis par les entreprises où les travailleurs sont condamner à polluer.

Le travail produit aussi des quantités considérables de déchets qui demandent des durées plus ou moins longues pour être assimilés par le Nature.

Enfin, le travail produit aussi des déchets humains qui ne perçoivent et ne conçoivent plus la vie autrement qu’à travers cet esclavage.

 

 

 

 

 

En conséquence, nous devons diviser le temps de travail par 4.

 

 

    

 

 

Nous devons, mais en plus nous pouvons parfaitement ! En effet, avec le machinisme, la robotisation et l'informatique qui permet de faire mieux, plus, moins cher, avec moins de travailleurs, plus rapidement, les patrons peuvent difficilement dire non. Avec 2 heures par jour, ils seraient encore gagnants par rapport aux années 70, et plus encore par rapport aux décennies précédentes (dans bien des métiers, l’on fait aujourd’hui en 2 heures ce qui en demandait 8 en 1970). D'ailleurs, ne parlait-on pas de civilisation des loisirs dans les années 70, que l'on prévoyait pour l'an 2000 ? Ce n'était point une utopie et c'était parfaitement plausible et considéré comme tel par les patrons eux-mêmes (lire les revues de cette époque (on les trouve facilement et pour presque rien en brocante) comme « Sciences & Vie », « Sciences & Avenir », etc...) puis vint le Mondialisme.

En 1970, le rapport profit/salaires (déduction faites des prélèvements sociaux obligatoires : cotisations patronales + cotisations salariales) était d’environ 50/50.

Aujourd’hui, il est de 80/20 et se rapproche du 90/10. N’ayant presque plus rien à grappiller sur les salaires, les patrons veulent aujourd’hui réduirent les cotisations patronales et transférer les prélèvements obligatoires sur les seuls salariés soit-disant pour rester concurrentiels. En réalité, pour encore augmenter leurs profits.

Si on considère comme pur artefact comptable la différenciation cotisations patronales/cotisations salariales, les 2 étant finalement inclus avec le salaire net dans ce que coûte à l’entreprise un salarié ; nous pouvons affirmer que :

Aujourd’hui, un salarié bosse pour la collectivité du 1er janvier au 31 octobre (compte tenu que sur le salaire net reçu, il paye des impôts et que sur l’emploi de ce salaire, principalement de la consommation, il paye une TVA), du 1er novembre au 25 décembre pour son patron… et pour lui entre Noël et le jour de l’An.

 

 

Il est évident que l’on ne pas continuer comme cela alors qu’il est prouvé que 2 heures de travail par jour suffisent au simple maintien de notre niveau de vie. Après l’arrivée des derniers marchés (DVD, CD, téléphone portable, photo numérique, ordinateurs, GPS, etc…), qu’est-ce qu’on peut vouloir de plus ?

 

 

 

a.       Bien évidemment, on se doute bien que les patrons vont hurler, que ce n’est pas possible immédiatement et que la concurrence étrangère va les ruiner. On est tout à fais d’accord… et nous avons les réponses.

                                                                    i.      Pour la concurrence étrangère, le recours au protectionnisme est évident. De toute façon, les français (et notamment la bourgeoisie française), n’a jamais eu le sens du commerce et le libéralisme ne peut conduire la France qu’à la ruine. Il suffit de voir l’accroissement continu de notre balance des échanges au fur et à mesure de l’ouverture des frontières. Nous sommes à jamais incapables de battre sur ce terrain les anglo-saxons, les germains, les chinois, les japonais, les arabes, etc… Même ces peuples, naturellement plus doués que nous en esprit commercial, recourent au protectionnisme dans certains domaines.

                                                                  ii.      On estime que 1, voir 2 quinquennats suffiront pour atteindre l’objectif final par palier de 2 heures de travail par jour en moyenne en final.

                                                                 iii.      Comme 1ère mesure à prendre immédiatement : actuellement, les frais de transports sont pris en charge pour moitié par l'entreprise. En toute logique le temps de transport sera aussi comptabilisé pour moitié comme temps de travail. Cela obligera les patrons à fournir des logements décents à proximité de l’entreprise (ce qu’ils faisaient en partie au XIXème siècle dans l’industrie charbonnière (les corons). C’est dire, si sur certains points, la situation du prolétariat à empirer depuis l’époque de Zola)

En outre, cela permettra de résoudre une des causes principales des bouchons sur les routes et rocades et de la pollution automobile imputée injustement aux particuliers (elle a été volontairement exclue du bilan carbone de la quasi totalité des entreprises).

En sus, cela mettra fin à des décennies de magouilles syndicales politiquement orientées sur le 1 % patronal. Cette disposition sera supprimée et remplacée, dans un 2ème temps, par l’obligation pour le patron d’acquérir ou de construire un parc de logements décents à proximité du lieu de travail correspondant au nombre de ses salariés. Le loyer ne devra pas dépasser 20 % du salaire.

Bien sur, le salarié pourra renoncer à ses dispositions pour devenir le petit propriétaire d’un pavillon individuel à la con à 100.000 € que lui propose le tandem Sarkosy/Borloo à Cergy le Haut (et à le voir cambriolé tous les 2 mois par les nomades dont le campement est voisin, les jeunes de la cité voisine quand ce n’est pas par les voisins eux-mêmes). Petit pavillon individuel type et tout récent dans l’Histoire, conçu spécialement pour la famille patriarcale minimale (papa, maman (et souvent maintenant l’un ou l’autre) et de 1 à 3 gosses), elle-même toute récente aussi dans l’Histoire ; conçue (et imposée) selon la logique diviser pour régner.

Petits pavillons de plus en plus nombreux qui grignotent le territoire rural, ce qui n’est pas très écolo.

Dans un 3ème temps, on passe aux 32 heures.

                              iv.    Dans certains métiers, on pense notamment aux hôpitaux,

                                     il sera impossible d’appliquer la réduction du temps de travail. Déjà

                                     avec les 35 heures…. C’est donc les salaires qui devront être multiplié

                                     par 4.  

 

 

 

b.      Possibilité d'annualiser (3 ou 4 mois de travail et 8 ou 9 mois de vacances), de mensualiser (1 semaine de travail, 4 de vacances), d'hebdomadairiser (1 ou 2 jour de travail/semaine).

 

 

 

c.       En compensation, suppression des interdictions du travail nocturne, du travail le dimanche. En effet, le dimanche, tout est fermé. C'est finalement le seul jour où l'on a envie de travailler puisqu'il n'y a (presque) rien d'autre à faire. Même les piscines sont habituellement fermées le dimanche (incroyable mais vrai).

  

 

 

 

B)     Parmi les autres mesures pouvant être prises immédiatement pour sauver la planète, nous en avons déjà toute une liste que nos lecteurs connaissent bien pour avoir déjà été évoquée (http ://poilagratter.over-blog.net/article-6430456.html entre autres).

a.       Sur la route :

                                                                         i.            Suppression des feux décalés ; des feux, « stop », ronds-points, ralentisseurs abusifs qui provoquent accélérations et freinages alternés et continuels (et pollution). Généralisation pour les feux tricolores de l’ « Onde verte » prévue par le Code de la Route.

                                                                       ii.            Limitation de la puissance des véhicules automobiles à 4 roues à 4 classes de puissance :

·        12, 24, 36 et 48 CV.

·        Pourront être aussi commercialisé en nombre limité des « limousines » de 56, 65 et 75 CV.

·        Création de véhicules à 3 roues de 6/9 CV (re-création, car ces véhicules ont existé).

 

 

 

A titre informatif, en 1939 une Peugeot 202 atteignait 100 km/h avec 30 cv, une Simca 5 : 85 km/h avec 13 cv, une Simca 8 : 110 km/h avec 34 cv, une Peugeot 402 : 125 km/h avec 63 cv, une Renault Primaquatre : 125 km/h avec 56 cv, la fameuse Citroën Traction : 120 km/h avec 56 cv, la Panhard Dynamic : 145 km/h avec 75 cv ; etc…

Tout ces véhicules étaient lourds (on n’utilisait pas encore les alliages actuels) et disposaient de moteurs moins économiques et moins performants qu’aujourd’hui. Idem pour les pneumatiques et les organes de transmissions, suspension, l’aérodynamique, etc…

Il est donc parfaitement possible d’atteindre le 110 km/h (90 en croisière) avec 12 cv seulement avec les techniques actuelles ce qui suffit parfaitement pour la plupart des déplacements courtes et moyennes distances.

Pour mémoire également, lorsque la Golf GTI de Volkswagen est sortie fin des années 70 avec 110 cv, elle était perçue comme une véritable bombe. Aujourd’hui, c’est une puissance moyenne. Trop, c’est trop et il est complètement débile de continuer à fabriquer tous ces monstres… en essayant de compenser avec tout ces radars, feux décalés, ralentisseurs, ronds-points, stop abusifs, etc…

En supprimant les monstres, on règle en grande partie les questions de sécurité routière que les monstres mettent en cause et qui servent d’alibis aux feux décalés, ralentisseurs, ronds-points, stop abusifs, etc… qui génèrent de la pollution.

C’est du fait de l’apparition de ces monstres que furent institué les limitations 90, 110, 130 km/h, il y a moins de 30 ans ; inutiles auparavant.

Pire, aujourd’hui, ces vitesses maximales sont perçues comme de vitesses… minimales que les possesseurs de monstres imposent aux autres conducteurs.

C’est donc bien les monstres qu’il faut supprimer. De nouvelles limitations (80, 100, 120) sont totalement contradictoires et absconses et ne sont rien d’autre qu’une instrumentalisation du racket fiscal par les amendes.

 

 

 

                                 iii.       Permis C à partir d’1,5 t contre 3,5 t actuellement.

                                 iv.       Obligation de prouver une utilisation régulière en tout-

                                            terrain            

                                            pour acquérir un 4 x 4.

                                  v.       Cessation de la discrimination et de ces campagnes débiles contre 

                                            les 2 roues motorisés, notamment à Paris. Au contraire, il faut 

                                            encourager et sécuriser ce moyen idéal de déplacement moyenne 

                                            et longue distance et quoi qu’en disent certains, bien moins 

                                            polluant puisque non sujet aux embouteillages que les mêmes 

                                            abrutis veulent leur imposer en leur interdisant de circuler entre les

                                            files.

b.      Dans les air :

Si le transport de passagers requiert des gros porteurs en vitesse haut-subsonique, par contre c’est loin d’être le cas pour le fret bien moins urgent. Des avions à turbopropulseurs à hélices pourront être une réponse plus économique et moins polluante et même, pourquoi pas, le retour des Zeppelins encore plus économique et énormément moins polluant.

Le retour des autogires est aussi envisageable, plus économique et moins polluant que l’hélicoptère.

 

 

 

c.       Sur l’eau :

                                     i.     Relance de la construction du canal Rhin-Rhône (annulé par 

                                            Dominique Voynet) en sus du Oise - Escaut à grand gabarit

                                            retenu 

                                            par le Grenelle en complément du ferro-routage. Rajout

                                            du Aisne – Meuse et du Marne – Saône.

                                    ii.    Relance de la navigation côtière marchande de cabotage pour

                                            boucler le maillage des bassins de navigations (Rhône –

                                            Garonne ; Gironde – Charente - Loire ; Seine – Somme – Orne ;

                                            rivières bretonnes ; désengorger les tunnels des Alpes par une

                                            liaison Marseille – Gênes ; les Pyrénées par une liaison Sète –

                                            Barcelone et Bordeaux – Santander, etc…)

                                   iii.     L’augmentation du temps des vacances permet aussi d’avoir

                                           plus de temps pour préférer traverser les Océans en paquebots

                                           plus économiques et moins polluants que les avions.

 

 

 

C)     Obligation de durabilité des biens de consommation.

 

 

 

Cela a été évoqué vaguement lors du Grenelle, mais on se doute bien que ça passera à la trappe lorsque l’on veut obliger dans le même temps le Président de PàG (et nombre de français parmi les plus pauvres) à mettre sa Mazda modèle 1982 à la casse alors qu’elle n’a connu sa 1ère panne que l’année dernière (et où il a fallu changer l’alternateur alors que ce n’était que le régulateur), pour acheter à la place une Renault neuve qui tombera en panne au bout de 6 mois.

On a donc de bonnes raisons de croire que cela ne sera qu’un vœu pieux puisque le Système fait tout le contraire.

Lorsque l’on cessera de voir des machines à laver vendues avec garantie gratuite d’un an, un an de plus mais payant, et tomber en panne la 3ème année parce que des pièces auront été conçues exprès (et plus chères) pour cela, on y croira.

En attendant, nous déciderons que ce type de biens devra être accompagné d’une garantie véritablement gratuite d’au moins 25 ans (le Président de PàG possède une machine à laver qui fonctionne presque tous les jours, qui n’est jamais tombée en panne et qui était la moins chère à la vente lorsqu’il l’a achetée neuve… en 1978, ce qui est également le cas de son réfrigérateur. Comme quoi c’est possible lorsque l’on achète du matériel fabriqué en Italie dans un cadre qui n’obéit pas à celui des grandes marques).

Il doit être tout à fait possible de garder toute sa vie le même électro-ménager, soit 50 à 75 ans, voir plus.

 

 

 

Si on applique ne serait-ce que cela, et qu’on sert d’exemple pour le reste du Monde (de plus, des biens réellement durables s’exporteront plus facilement) ; on pourra dire que la Planète sera provisoirement sauvée en attendant la réduction de la population mondiale à 2, voir 1 si possible, milliard d’habitants.

 

 

 

Il est indéniable qu’on est bien loin du compte avec le Grenelle de l’Environnement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

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